Retro Agnès Varda

Suite et fin de notre programmation hommage à cette réalisatrice de l’intime qui nous a tant émus. A l’affiche Jane B par Agnès V, Kung-Fu Master, Les glaneurs et la glaneuse, les reprises de Black Panther, Uncle Yanco, Documenteur et L’une chante, l’autre pas et la sortie exceptionnelle en salle du dernier film d’Agnès Varda, Varda par Agnès. Un film testament inspirant !

#information
Durée : 01h56 Version : VF Nationalité : France Année : 2019 Date de sortie : Réalisé par : Agnès Varda Avec : Agnès Varda
#Évènements

Depuis le 10 avril et jusqu'au 14 mai, nous rendons hommage à cette réalisatrice de l'intime.

Au programme :
- Varda par Agnès (France / 2018 / 1h56)
- Les glaneurs et la glaneuse (France / 1999 / 1h22)
- Jane B. par Agnès V. (France / 1988 / 1h)
- Kung-fu Master (France / 1988 / 1h)
- Documenteur (France / 1980 / 1h)
- Uncle Yanco (France / 1967 / 22mins)
- L’une chante, l’autre pas (France-Belgique / 1976 / 2h)
- Black Panthers (France / 1969 / 28mins)


Synopsis :

Hommage à Agnès Varda, décédée le 29 mars à l'âge de 90 ans. Dans cette éblouissante leçon de cinéma, la réalisatrice revisitait avec son inventivité coutumière ses inspirations et sa filmographie, livrant au passage un touchant autoportrait. Dans ce second volet, Agnès Varda raconte comment elle a "réinventé son travail" suite à l'arrivée des petites caméras numériques.

Après un préambule narrant ses débuts comme photographe, Agnès Varda fait un saut temporel et technologique, pour raconter comment, à l'aube du XXIe siècle, elle a "réinventé son travail". L'arrivée des discrètes petites caméras numériques lui permet de renouer avec le documentaire, et d'aborder plus facilement les personnes en situation précaire des Glaneurs et la glaneuse. Chemin faisant, elle se découvre une vocation d'artiste visuelle et élabore d'ingénieuses installations vidéo. Autre événement marquant, le compagnonnage avec l'artiste JR, avec qui elle réalise Visages villages, road-movie de rencontres dans les campagnes françaises,.

"Cinécriture"
Agnès Varda a donné sa première "Leçon de cinéma" en 2000, au Festival de Cannes. Depuis, beaucoup d’autres ont suivi. Ici, elle s'adresse à un public jeune, avec le désir évident de transmettre sa "cinécriture" (écriture cinématographique). Englobant sa carrière de cinéaste, de photographe et d'artiste, cette "causerie" s'enrichit d'extraits de films ou de séquences inventives illustrant le propos. Pour expliciter un travelling de Sans toit ni loi, Agnès se propulse par exemple dans le décor rural du film, juchée, avec la caméra, sur des rails, et bientôt rejointe par Sandrine Bonnaire. Elles évoquent ensemble le rôle, marquant, de Mona la vagabonde, rude héroïne que l'actrice a nourrie de sa propre révolte et de ses vraies ampoules aux mains ! Comme en témoignent les Cabanes de cinéma tapissées de pellicules en 35 mm – réconfortant acte de recyclage après l'avènement du digital –, cette amoureuse de la peinture trouve toujours l'équation visuelle pour traduire ses intentions, son rapport au réel et ses rencontres. Ouvrant en conteuse aguerrie les portes de son univers, dame Agnès livre, en filigrane, l'émouvant autoportrait d'une cinéaste de 90 ans, à la fantaisie teintée de mélancolie, toujours gourmande des autres et de ce qu'ils ont à raconter.

#galerie