#information
Douleur et gloire Pedro Almodóvar Durée : 01h52 Version : VOST Nationalité : Espagne Année : 2019 Date de sortie : 29 mai 2019 Drame Avec : Antonio Banderas, Asier Etxeandia, Penélope Cruz, Leonardo Sbaraglia, Julieta Serrano
#bande annonce
#synopsis

Prix d'interpétation masculine pour Antonio Banderas
Festival de Cannes 2019

Disons le d’emblée, avec enthousiasme : Douleur et gloire est l’un des plus beaux films de Pedro Almodovar, et probablement le plus intime, le plus personnel. Un film ample et maîtrisé, superbement écrit et construit, d’une élégance formelle, d’une puissance évocatrice renversantes, touchant à la perfection dans son interprétation, dans son image, dans sa musique, dans sa direction artistique, dans ses dialogues, dans ses ellipses… et dans l’assemblage fluide de tous ces éléments !
Antonio Banderas (extraordinaire) y campe le célèbre cinéaste Salvador Mallo, alter-ego d’Almodovar qui lui a prêté ses costumes pittoresques, sa coupe de cheveux et jusqu’à son propre mobilier… Sans oublier sa douleur, condensé de maux physiques, existentiels, émotionnels, psychologiques. Une douleur qui tiraille quasiment chacun de ses gestes, y compris artistiques. Comment créer quand la souffrance n’est plus un moteur, mais une entrave ? Comment ne pas douter quand la gloire confine au déclin ? Salvador, ainsi pris en étau entre son manque d’inspiration, le sentiment d’avoir déçu et son anatomie malade, plonge dans ses souvenirs pour trouver le repos et reprendre goût au présent.
D’abord pris dans l’apesanteur amniotique d’une piscine, les yeux fermés, Salvador se rappelle un des plus beaux moments qu’il ait vécus : sa mère Jacinta, joyeuse au bord de la rivière, chante au diapason d’autres lavandières et étend le linge fraîchement lavé sur les joncs et la menthe. Le petit garçon d’alors ne peut cacher sa fascination pour cette mère d’après-guerre, dont la beauté voluptueuse transcende la rusticité de l’époque. Les cheveux en bataille, le sourire éclatant, la prunelle ténébreuse… Le récit est bousculé puis revient au présent. Celui d’un homme qui a vécu. Celui d’un homme qui a souffert. Puis viennent d’autres souvenirs. Son premier amour, la douleur de la rupture qui suivit, l’écriture comme seule thérapie pour oublier l’inoubliable, la découverte précoce du cinéma et du vide, la difficulté de se séparer des passions qui donnent à la vie sens et espoir.
Flashback. Salvador émigre avec ses parents à Paterna, un village près de Valence où ils espèrent trouver la prospérité. Ils s’installent dans une grotte troglodyte – le temple de son enfance.
Ne vous méprenez pas, Douleur et gloire n’a rien de cérébral, rien d’élitiste. Au contraire : c’est une œuvre lumineuse, cathartique, qui tire admirablement parti des ressources de la fiction – de ces « coïncidences » qui n’arrivent que dans les films (ou presque).

O. J. Utopia

#horaire
du mercredi 15 janvier
au mardi 21 janvier
mercredi 15
20h30
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jeudi 16
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vendredi 17
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samedi 18
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dimanche 19
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lundi 20
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mardi 21
15h15
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