Téhéran : une société schizophrène dans laquelle le sexe, la corruption, la prostitution et la drogue coexistent avec les interdits religieux. Dans cette métropole grouillante, trois femmes de caractère et un jeune musicien tentent de s’émanciper en brisant les tabous.
Ils sont de plus en plus nombreux, ces films extra-européens engagés contre les dictatures politico-religieuses qui gangrènent l’Orient tout entier. Du Wadjda d’Haifaa al-Mansour au Ceci n’est pas un film de Jafar Panahi en passant par le Timbuktu d’Abderrahmane Sissako, le continent africain tend à se libérer, lentement mais sûrement, de ses lourdes chaînes
culturelles, et ce malgré le terrorisme et le radicalisme islamiste. Présenté à la Semaine de la Critique du dernier Festival de Cannes, Téhéran Tabou se fait une place parmi ces films rares qui luttent et militent ouvertement pour briser les tabous.
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