#information
Un beau voyou Lucas Bernard Durée : 01h44 Version : VF Nationalité : France Année : 2017 Date de sortie : 9 janvier 2019 Comédie, Policier Avec : Charles Berling, Swann Arlaud, Jennifer Decker, Jean-Quentin Chatelain, Erick Deshors
#bande annonce
#synopsis

« Ça sent le beau voyou, pas celui qui pue la misère et dont j’ai fait le tour. » À quelques semaines de sa retraite, Marc Beffrois, commissaire de police, tient une affaire inédite dans sa carrière avec le vol de tableaux contemporains. Le cambrioleur observe toujours le même protocole : il se faufile dans des appartements par les toits et emporte des toiles « de valeur intermédiaire » – les plus aisées à revendre.

Les œuvres semblent être toutes passées par le même atelier. « Normal, nous sommes les meilleurs ! », lance gaillardement Justine qui y travaille avec son père, Charles Lazare. Suite à une erreur de ce dernier, Marc Beffrois se trouve invité à dîner avec Charles, Justine et son petit ami, Bertrand, qu’elle présente pour la première fois à son père.

Comme l’affiche du film n’en fait pas mystère, le lecteur nous autorisera à révéler l’identité du beau voyou qui n’est nul autre que Bertrand. Il vole à l’ancienne, en défiant la pesanteur avec agilité. Ces délits s’accordent avec tout un mode de vie intrigant : de luxueux appartements parisiens où il prend ses aises sans l’aval de leurs propriétaires, un nom qui change en fonction de ses interlocuteurs, de discrètes pirouettes pour déjouer le piège des questions. La seule faille à son dispositif anti-traçabilité pourrait être sa relation amoureuse avec Justine. Le hasard d’une bévue paternelle le place face au policier qui enquête sur ses rapines.

Verve caustique et goûts artistiques affirmés

À l’évidence, Lucas Bernard s’est délecté à l’écriture du scénario en dessinant des personnages joliment décalés. Un rien raciste, Marc Beffrois ouvre le film en tentant de raisonner le petit cambrioleur qu’il trouve en action chez lui : on ne peut pas être voleur et noir – trop risqué –, il faut choisir entre les deux.

Dans une liberté absolue, Bertrand, élégant monte-en-l’air, s’affranchit quant à lui aussi allègrement des clichés que de la morale. Loin des insipides fiancées d’escrocs qui se partagent entre celles qui n’y voient que du feu et celles qui disent oui à tout, Justine aimante Bertrand par sa forte personnalité, sa verve caustique et ses goûts artistiques affirmés – auxquels s’ajoute une notable entente sexuelle.

Ultime frisson

Une belle distribution sert des dialogues ciselés. Charles Berling incarne un commissaire, veuf d’une amatrice d’art qu’il a docilement suivie dans des expositions, sur le point de basculer dans la page blanche d’une retraite sans projet. Plus qu’un beau coup en fin de carrière, il attend de cette dernière enquête un divertissement, un ultime frisson.

C’est à Swann Arlaud, dont on aime depuis longtemps le talent protéiforme, que revient le joli rôle du beau voyou, esthète finaud enveloppé d’une aura de mystère. Enfin, Jennifer Decker, parfaite face à ce brillant tandem, révèle une présence intense qu’on a hâte de revoir sur les écrans.

Corinne Renou-Nativel
#horaire
du mercredi 9 janvier
au mardi 15 janvier
mercredi 9
19h15
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jeudi 10
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vendredi 11
19h05
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samedi 12
21h00
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dimanche 13
16h20
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lundi 14
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mardi 15
17h00
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du mercredi 16 janvier
au mardi 22 janvier
mercredi 16
17h20
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jeudi 17
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vendredi 18
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samedi 19
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dimanche 20
14h30
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lundi 21
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mardi 22
18h15
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