Paris, 1896. Sarah Bernhardt est au sommet de sa gloire. Icône de son époque et première star mondiale, la comédienne est aussi une amoureuse, libre et moderne, qui défie les conventions. Découvrez la femme derrière la légende.
Entre les deux actrices, la défunte convoquée et celle qui l’incarne aujourd’hui à l’écran, une rencontre a eu lieu, sous la houlette d’un réalisateur travaillé par les espaces où morts et vivants se cherchent et se trouvent parfois. Dans les confins de ce monde parisien, à la Belle Époque, La Divine, première grande star française, surdouée, touche- à-tout, faisait chavirer les esprits et les cœurs. La bonne idée de ce film est de dresser un pont entre deux événements majeurs de son existence : l’amputation de sa jambe droite, en 1915, et son jubilé pour célébrer les trente ans de sa glorieuse carrière. Le récit navigue entre ces faits avérés et une passion qui ne l’est pas, mais aurait pu exister, avec Lucien Guitry (le père de Sacha). Entre la réalité et la fiction, l’imaginaire de la scénariste Nathalie Leuthreau, de Guillaume Nicloux et de ses interprètes, Sandrine Kiberlain en tête, peut ainsi se déployer.
Le Bleu du miroir