À Berlin, en 1956, le mur qui sépare l’Est de l’Ouest n’est pas matérialisé mais il est aussi réel que s’il l’était. À l’Est, la police règne, y compris dans les pensées et la jeunesse apprend à vivre sous le joug russe. Pas évident bien sûr, quand on est au lycée et qu’on est avide d’informations, de flirts et de discussions où l’on refait le monde, comme tout lycéen. Quand un entrefilet dans la presse évoque les révolutionnaires hongrois durement réprimés par l’armée soviétique, les lycéens veulent en savoir plus. Et en apprennent assez pour savoir qu’ils veulent leur rendre hommage : ils décident collectivement en classe d’observer une minute de silence en leur mémoire. Une minute de silence qui exaspère leur professeur et va remonter dans les méandres de l’administration. Les 19 élèves de Stalinstadt vont devoir apprendre la solidarité et la force face aux menaces.
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